Visiblement mon témoignage va à l'encontre des règles, alors je ne peux pas raconter ici ce que j'ai vécu en pédiatrie et aux urgences pédiatriques, mais ma seule étoile et le message que je veux véhiculer restent là: les émotions et la vie des enfants et adolescents en souffrance psychique ne semblent pas beaucoup compter pour le corps médical de François Quesnay (bien que ce soit également le cas ailleurs) entre mépris, rabaissement, négligence et culpabilisation. Dans mon cas, les conséquences auraient pu être graves. Que faut-il pour faire réagir ? Un drame ? Je suis loin d'être le seul. Les soignants sont épuisés, et peut être pas formés à certaines pathologies ou symptômes, mais rien ne pourra jamais justifier de traiter un jeune malade de la sorte.